Édition du jeudi 11 septembre 2014
Prévention bucco-dentaire à l'école : le gouvernement supprime les crédits
L’information est révélée ce matin par l’Union française de la santé bucco-dentaire, qui dit avoir découvert « avec stupéfaction », à la lecture de la convention d’objectifs et de gestion (COG) entre l’État et l’Assurance maladie, « que l’ensemble des fonds attribués aux mesures d’éducation à la santé bucco-dentaire en milieu scolaire, dans le cadre du programme M’T Dents, est purement et simplement supprimé pour les trois prochaines années, dès cette rentrée ».
Plus précisément, le programme ne va pas être totalement arrêté, mais très fortement réduit : il ne sera plus mis en œuvre que dans certaines classes de ZEP (zones d’éducation prioritaires) dont le nombre serait en moyenne d’une dizaine par département. Il n’y aurait donc plus, selon l’UFSBD, que « 100 à 250 enfants par département » qui seraient concernés.
Pourtant, plaide l’organisation, les besoins sont criants, à l’heure où « plus d’un tiers de la population déclare avoir renoncé à des soins dentaires ». L’éducation collective en milieu scolaire permettait, en partie, de compenser l’incapacité financière de certaines familles à aller chez le dentiste. Les chiffres de l’UFSBD sont éloquents : depuis 1987, le nombre de caries par enfant « a été divisé par trois », et 63,4 % des enfants de 6 ans n’ont jamais eu de carie. Ce résultat est la conséquence non seulement de l’éducation bucco-dentaire à l’école mais également, note l’association, de l’introduction du sel fluoré dans les cantines scolaires.
Le dispositif M’T Dents, mis en place en 2007, consiste d’une part à organiser la sensibilisation en milieu scolaire, et d’autre part à permettre la prise en charge « à 100 % » d’une visite chez le dentiste dès 6 ans. L’éducation en milieu scolaire est bénéfique non seulement aux enfants, mais aussi aux enseignants, qui y acquièrent des outils pédagogique pour prolonger les actions de sensibilisation ; et aux parents, puisque selon l’UFSBD « 92% des enfants » touchés par les actions de sensibilisation les répercutent auprès de leurs parents.
« Choquée » par la quasi-suppression de ce programme, l’UFSBD se demande comment pourraient être atteints les objectifs du projet de loi de Santé publique présenté en juin dernier par le gouvernement. Elle appelle le gouvernement à « reconsidérer sa position » et à ne pas mettre en danger la santé bucco-dentaire de la prochaine génération… ce dont le coût social risque d’être bien supérieur aux économies générées par cette nouvelle mesure d’austérité.
Plus précisément, le programme ne va pas être totalement arrêté, mais très fortement réduit : il ne sera plus mis en œuvre que dans certaines classes de ZEP (zones d’éducation prioritaires) dont le nombre serait en moyenne d’une dizaine par département. Il n’y aurait donc plus, selon l’UFSBD, que « 100 à 250 enfants par département » qui seraient concernés.
Pourtant, plaide l’organisation, les besoins sont criants, à l’heure où « plus d’un tiers de la population déclare avoir renoncé à des soins dentaires ». L’éducation collective en milieu scolaire permettait, en partie, de compenser l’incapacité financière de certaines familles à aller chez le dentiste. Les chiffres de l’UFSBD sont éloquents : depuis 1987, le nombre de caries par enfant « a été divisé par trois », et 63,4 % des enfants de 6 ans n’ont jamais eu de carie. Ce résultat est la conséquence non seulement de l’éducation bucco-dentaire à l’école mais également, note l’association, de l’introduction du sel fluoré dans les cantines scolaires.
Le dispositif M’T Dents, mis en place en 2007, consiste d’une part à organiser la sensibilisation en milieu scolaire, et d’autre part à permettre la prise en charge « à 100 % » d’une visite chez le dentiste dès 6 ans. L’éducation en milieu scolaire est bénéfique non seulement aux enfants, mais aussi aux enseignants, qui y acquièrent des outils pédagogique pour prolonger les actions de sensibilisation ; et aux parents, puisque selon l’UFSBD « 92% des enfants » touchés par les actions de sensibilisation les répercutent auprès de leurs parents.
« Choquée » par la quasi-suppression de ce programme, l’UFSBD se demande comment pourraient être atteints les objectifs du projet de loi de Santé publique présenté en juin dernier par le gouvernement. Elle appelle le gouvernement à « reconsidérer sa position » et à ne pas mettre en danger la santé bucco-dentaire de la prochaine génération… ce dont le coût social risque d’être bien supérieur aux économies générées par cette nouvelle mesure d’austérité.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2